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Les inscriptions latines : les vestiges de la nécropole et de la société d’Antioche

Plusieurs inscriptions donnent des indications sur le type de monument remployé dans le mur d’enceinte.

Inscription N°3.png

 Cette pierre est gravée du nom des défunts.

Traduction :

… Rufus, fils de L(ucius) de la tribu Ser(gia). Au-dessus, le nom manquant d’un autre défunt.

bout_mur_ser_rufus.png
Inscription03-TRACE.jpg
Inscription N°12 détourée (1).png

Il peut aussi s'agir de formules typiques des inscriptions funéraires

 

Traduction :

V.V., c’est-à-dire Vivi Vivis, où les vivants s’adressent aux vivant

bout_mur_inscrip_double.png
inscriptions latines completes rognee.png

Deux inscriptions latines remployées à deux endroits différents du mur forment en fait un seul et même texte :

V(i)v(us) Ti(berius) Iulius Menophil[os]

sibi et Iuliae Atticae uxori et

Megiste sorori eius et Naidi

matri eorum conlib(ertis) et suis.

 

De son vivant Tiberius Iulius Ménophilos

pour lui-même, à sa femme Iulia Attica et

à sa sœur Mégistè et à Naïs

leur mère, affranchis d’un même maître et les siens.

L’inscription a été faite par un affranchi pour lui-même et sa famille. Ils portent tous des noms grecs, Ménophilos, Attica, Mégistè, Naïs. Ménophilos a pris le nom de son ancien maître qui était lui-même soit un affranchi, soit le descendant d’un Grec qui avait reçu la citoyenneté romaine sous le règne de Tibère (d’où le nom de Tiberius Iulius). Pour sa femme Iulia Attica, l’affranchissement remonte à l’époque d’Auguste. Le tombeau monumental, qui se trouvait vraisemblablement près de celui de ses anciens maîtres, a été édifié à la fin du Ier ou au début du IIe s ap. J.-C. A quoi ressemblait-il ? Aucun monument funéraire n’étant conservé entièrement à Antioche, on doit procéder par comparaison avec les tombeaux connus ailleurs à cette période.

tete_boeuf_rogne.png

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